Exposition

Teleoplexy

5 avril – 4 mai 2024

Vernissage : 5 avril. 18h

Artiste : LIU Puqi

Groupe de curation : One time (LI Yaxuan, LIU Yanxiu, WANG Ying)

L’Association Les Voies de l’art et espace temps ont l’honneur d’annoncer que la critique d’art et commissaire d’exposition Dr. Martina Köppel-Yang et le directeur d’espace temps Joseph CUI ont sélectionné le projet curatorial parmi près d’une centaine de candidatures : TELEOPLEXY de l’artiste LIU Puqi avec le groupe de curation One time. Il s’agit également de la première exposition personnelle de LIU Puqi à Paris, qui se déroulera du 5 avril au 4 mai 2024. Le vernissage aura lieu le 5 avril à 18h. Le projet bénéficie de 2 000 euros de soutien financier pour sa production, son organisation et la recherche sur le sujet qu’il aborde.

 My attention was fixed upon every object the most insupportable to the delicacy of the human feelings. I saw how the fine form of man was degraded and wasted; I beheld the corruption of death succeed to the blooming cheek of life; I saw how the worm inherited the wonders of the eye and brain. I paused, examining, and analyzing all the minutiae of causation, as exemplified in the change from life to death, and death to life, until from the midst of this darkness a sudden light broke in upon me – a light so brilliant and wondrous……

— Mary Shelley, FRANKENSTEIN, p49

TELEOPLEXY, est l’entité vivante dans l’immanence de la composition mécanique ou dans la cohérence avec l’énergie cinétique, ce qui n’est pas seulement le renouvellement de la fonction, mais aussi la façon dont le perception de l’antenne fasciculée est hors de contrôle.

LIU Puqi travaille sur les orbites de l’univers technologique, qu’il transforme en installations mécaniques. Il utilise l’impression 3D semi-industrielle, qu’il s’agisse de fictions de membres artificiels, des parties de corps simulées ou d’organes externes modifiés à partir d’yeux de caméléon. L’objectif est d’explorer la relation entre la fabrication d’outils et la production dans le cadre de l’évolution post-humaine, en vue de déconstruire les frontières des comportements entre humain, machine et animal.

Le travail de LIU Puqi consiste à imaginer la relation entre les machines et les sensations du corps. Lorsque BOA nage à travers les tuyaux gris et lisses, sa colonne vertébrale peut se tordre librement et éprouve de nouveaux changements, ce qui en fait l’arme la plus puissante, enlace la proie et évolue vers inconnu. La structure visuelle particulière du Caméléon peut créer une scène avec un champ de vision plus large pour les regardeurs, tout en étant incapable d’accepter une rotation excessive et une grande quantité d’informations qui leur donnent le vertige. La chair est comprimée sous l’unité de contrôle, et les limitations exposées sont sans aucun doute une sorte d’ironie. L’arme virtuelle modélise le fantasme froid présenté par l’objectif de la caméra dans l’expérience d’un appareil semi-virtuel. Elle examine comment ré-observer le monde à partir de perspectives parallèles inversées basées sur différentes positions.

Les premiers travaux de LIU Puqi, Extension consistent à installer des prothèses sur le corps et à les contrôler avec ses propres membres. Si Marionnette est la description d’une société disciplinaire sous un assemblage semi-fermé, alors la volonté libre d’un humain n’est-il pas qu’une machine à désirs ? Comme Deleuze et Guattari l’écrivent dans Anti-Œdipe : Capitalisme et schizophrénie. Le désir est une machine, et l’objet du désir est une autre machine qui lui est connectée. Le corps et la machine ont construit conjointement un dispositif de liaison et l’essence de la production contient la tension – la contradiction de l’anti-production. De même que l’œuvre Le 6ème doigt, son concept est issu du service d’impression prothétique indépendant de l’association E-nable. Les utilisateurs peuvent télécharger eux-mêmes le fichier 3D, et le sens du toucher avance à chaque étape d’adaptation : il oblige de devenir maladroit plutôt que de s’améliorer.

Dans une certaine mesure, abandonner la quantification de l’ingénierie et envisager simplement un engrenage innommable ainsi qu’une divination avec la nature du hasard d’assemblage, peut-il peut être compris comme une éruption solaire par des dérivations pour la ré-émancipation ? Et comme ces données 360 60 6 2 2 2 3, 23 19 5 4 8 8, peut-être s’agit-il d’une interface mécanique avec des fonctions moléculaires inconscientes ?

Derrière les œuvres de LIU Puqi il y a un ordre semi-virtuel exotique, qui se révèle à travers des coïncidences, des synchronicités et des signes comparables à une destinée intelligence. Supposons que la sensibilité cachée dans la relation entre réalité et virtuel – naviguant sous l’espace interactif, ce mode ouvre une réflexion sur l’universalité de la société contemporaine résultant de la pénétration technologique, et permet donc de réfléchir à réouvrir la compréhension de la coexistence de la création. Mais si nous dissolvions les particules de données cryptiques et si nous les reproduisions pour qu’elles puissent continuer, cela serait le processus de fusionner avec la source de l’œuvre afin de percevoir sa fragilité. Comme le dit Nick Land : L’humanité est une fonction compositionnelle du posthumain, et le moteur occulte du processus ne se réunit qu’à la fin.

—— Curatrice : LI Yaxuan, 27 mars 2024

ARTISTE|LIU Puqi

wangbingphoto_croped

Diplômé de master à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, LIU Puqi vit et travaille à Paris. Il a participé au programme pré-doctoral au laboratoire Spacial Media de Ensadlab. Il a été diplômé de l’Académie des beaux-arts du Hubei en Chine, puis de l’école supérieure d’arts et de design Marseille-Méditerranée et de l’école supérieure des beaux-arts de Nante-Saint-Nazaire.

Le recherche artistique de LIU Puqi explore principalement l’extension du corps humain, sa relation entre les outils, et les nouvelles façons de voir le monde. LIU Puqi utilise principalement l’impression 3D pour créer des dispositifs mécaniques, tels que des prothèses et des organes externes que les gens peuvent utiliser pour expérimenter de nouveaux comportements physiques et de nouvelles sensations visuelles.

GROUPE DE CURATION|One time

wangbingphoto_croped

LI Yaxuan

Danseuse, performeuse, curatrice indépendante, une substance incertaine mêlant liquide et feu. Elle se concentre sur l’introspection et l’auto-observation de l’univers spirituel, ainsi que sur une réflexion et une interrogation sur le monde de la volonté. Elle espère observer et décrire les êtres humains qui ne sont pas rattachés aux formes, mais dans un état dynamique déséquilibré.

En 2023, elle a collaboré avec le groupe d’Uterpan pour une performance de 6 heures au Musée d’Art Moderne de Paris.

wangbingphoto_croped

LIU Yanxiu

La recherche : La modernité liquide de Zygmunt Bauman qui explore le flux constant et la reconstruction des identités individuelles et des symboles culturels dans la société contemporaine. Parallèlement, j’étudie la production, la diffusion et la consommation d’œuvres d’art dans des conditions capitalistes, et la manière dont ces processus affectent les structures sociales et les idéologies individuelles. La recherche aborde également la relation entre la géopolitique et l’art, en examinant les connotations et les implications politiques de la production et de l’exposition d’œuvres d’art dans différents contextes géographiques et culturels, ainsi que la manière dont l’art façonne et est façonné dans le contexte de la géopolitiaue.

wangbingphoto_croped

WANG Ying

Wang Ying se concentre à l’émergence d’une esthétique singulière empreinte de la vie du quotidien. Celle-ci peut-être liée au détournement de l’usage des objets ou encore dans la rencontre de deux cultures lorsqu’une personne est amenée à déménager dans un autre pays. Cette appropriation des objets ou bien invention du quotidien, est pour elle une forme de « résistance individuelle aux mécanismes de contrôle ». Comment le changement de la relation entre les personnes et les lieux apparaît-il dans la vie quotidienne ? Comment les objets racontent-ils la situation d’une personne et la configuration de son existence quotidienne ? Comment un artiste peut-il se saisir du quotidien d’un point de vue créatif ? Ces questions s’articulent autour de sa recherche théorique et de sa pratique artistique.

DIRECTRICE DU PROJET|Martina Köppel-Yang

Martina Köppel-Yang est sinologue, historienne de l’art et curatrice. Elle travaille dans le domaine de l’art contemporain chinois depuis le milieu des années 1980. Sa recherche se concentre sur les stratégies artistiques et la politique culturelle de la Chine. Sa monographie Semiotic Warfare – The Chinese Avant-garde 1979 – 1989, a Semiotic Analysis (Hong Kong : timezone8, 2003) est un ouvrage de référence sur l’art chinois des années 1980.

RESPONSABLE DU PROJET|Joseph CUI

Joseph Cui, directeur de l’espace temps, curateur et chercheur. Arrivé en 2002 à Paris, il est diplômé en théologie et en philosophie de l’Ecole des Bernardins et en littérature comparée à la Sorbonne Nouvelle. En tant que chercheur, son domaine d’étude comprend un siècle d’artistes chinois en France, du début du 20ème siècle, jusqu’à la génération actuelle. Proche de François Cheng, il commence à constituer l’archive des artistes chinois en France et tente une analyse du phénomène transculturel de leurs créations artistiques.

ORGANISATEUR|Association Les voies de l’art

wangbingphoto_croped

L’association Les voies de l’art succède à l’association VIA Paris (depuis 2013). Dans le but de créer un nouvel élan, nous avons décidé de rassembler nos ressources, de nous installer dans un local permanent (espace temps), et de nous initier cette nouvelle identité : Les voies de l’art (donné par François Cheng). Ce nouveau dispositif nous permettra de bâtir un lieu de rencontre, de construire des projets plus qualitatifs, pertinents et réguliers. L’Association Les voies de l’art poursuit la mission de promouvoir les échanges interculturels et d’œuvrer dans le sillage de l’académicien M. François Cheng, qui a toujours expérimenté et recherché la collision artistique entre différentes cultures.

ORGANISATEUR|espace temps

espace temps est un organisme qui se situe au cœur de Paris, à proximité du Centre Pompidou. Il est dédié à l’organisation d’expositions et d’événements de recherche, tout en favorisant les rencontres et les échanges.

PARTENARIAT ET MÉCÉNAT

TCT Art House

Asia Society France

ACA

Yishu

CHINA SOUTHERN AIRLINES

TCT Arte est un magazine numérique qui présente le meilleur de l’art de l’investissement : une ressource de confiance dans le monde de l’art, de la culture, des voyages, de la santé et de la gestion de patrimoine. Nous filtrons les affaires et les perspectives mondiales, en personnalisant les expériences de nos clients dont les styles de vie et les entreprises s’épanouissent dans un réseau mondial d’individus et d’organisations qui font la différence.

TCT Arte a été créé pour les personnes très fortunées qui s’intéressent, entre autres, aux échanges d’œuvres d’art, aux investissements mondiaux et aux expériences culturelles. Notre service de conciergerie offre à nos clients un maximum d’efficacité et d’anonymat dans le monde du luxe expérimental en les mettant en contact avec des projets d’investissement et des opportunités de premier plan avec un accès et des privilèges rares.

Asia Society France fait partie d’un réseau mondial comprenant 16 centres Asia Society répartis en Asie, en Amérique du Nord et en Europe.

Nos membres et sympathisants sont des experts et des praticiens issus d’une grande variété de secteurs et de pays d’Asie, y compris ceux qui en sont originaires ou ceux qui ont construit leur carrière autour de l’Asie. Nos programmes couvrent un large spectre, englobant la politique, les arts et la culture, les affaires et les questions sociales.

Nous sommes une organisation indépendante qui n’est affiliée à aucun gouvernement. La Société ne prend pas de position institutionnelle sur les défis politiques individuels. Nous ne reculerons jamais devant les questions difficiles auxquelles notre monde est confronté. Nous apprécions la collaboration avec les institutions gouvernementales et non gouvernementales pour trouver des approches communes à des problèmes autrement insolubles.

ACA project, association française et plateforme en ligne créée en 2015 par Lou Anmella-de Montalembert et Dorian Reunkrilerk, présente une sélection d’artistes, de professionnels et d’événements se rapportant à l’art contemporain d’Asie et de sa diaspora. Nous avons à coeur de donner davantage de visibilité à des pratiques et des démarches qui relèvent de cette scène artistique non-occidentale. Nous souhaitons apporter connaissance et compréhension de cette scène de l’art contemporain asiatique grâce à notre sélection d’actualités, notre base de données et nos interviews, à destination d’un public éclectique francophone et anglophone. Depuis 2021, nos activités s’étendent à des interventions publiques, l’enseignement et l’organisation d’événements en présentiel et en ligne.⠀

Journal of Contemporary Chinese Art est la première revue de langue anglaise consacrée à l’art et à la culture contemporains chinois. Chaque numéro bimestriel présente des essais scientifiques sur des sujets d’actualité, des entretiens avec des artistes et des conservateurs, des comptes rendus de conférences et des commentaires critiques sur des expositions et des livres. Yishu offre une plateforme à un large éventail de voix qui vivent et racontent l’histoire de l’art chinois contemporain à partir d’une diversité de perspectives, et qui offrent un dialogue et un débat autour des formes visuelles et littéraires actuelles produites dans le cadre d’une compréhension élargie de l’art chinois contemporain.

Depuis son inauguration en mai 2002, Yishu s’est fait connaître au niveau international pour devenir l’une des revues les plus respectées consacrées à l’art chinois contemporain. S’adressant aux professionnels de l’art et du monde universitaire, ainsi qu’aux amateurs d’art en général, Yishu est désormais la revue de référence pour la couverture de haute qualité des questions et des événements relatifs à l’art chinois d’aujourd’hui. Son niveau élevé d’écriture critique par des penseurs du monde entier nous permet d’exprimer des idées qui communiquent à travers les cultures.

Basée à Guangzhou, China Southern Airlines Co., Ltd. est la compagnie aérienne chinoise possédant le plus grand nombre d’avions de transport, le réseau de routes le plus développé et le plus grand volume annuel de passagers. La liaison Guangzhou-Paris de China Southern a été lancée pour la première fois en 2004 et propose désormais cinq vols par semaine. En 2024, China Southern profitera du 60e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et la France, de l’Année franco-chinoise de la culture et du tourisme et d’autres événements importants comme des opportunités pour enrichir continuellement ses produits aéronautiques et fournir des services plus conviviaux et raffinés, et deviendra sûrement votre premier choix pour voyager.